Gestion des espaces verts

La direction des Jardins et de la Biodiversité œuvre sur 900 ha d’espaces verts pour garantir aux Rennaises et aux Rennais un cadre de vie agréable tout en favorisant l’équilibre naturel des lieux.

Nos actions
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    Au premier plan, une personne tient un jeune plant d’arbre ; au second plan, une autre personne prépare la plantation.

    Droits réservés : Julien Mignot, Rennes Ville et Métropole

    La « nature en ville » exige un compromis entre l’attractivité des sites publics et la préservation de la biodiversité. Voici quelques-unes des actions menées régulièrement par les agents de la DJB pour une gestion durable, et donc profitable, des 900 ha d’espaces verts de la ville.

    Les arbres : élagage, recépage, abattage et plantations

    Élagage

    Si les arbres ne nécessitent pas d’élagage en milieu naturel, la ville impose parfois des limites à leur libre développement. Des tailles régulières sont inévitables pour :

    • retirer le bois mort et assurer la croissance des jeunes sujets ;
    • garantir la visibilité routière et le libre passage (notamment des bus, des bennes à ordures, des véhicules de secours) sur les axes de circulation ;
    • empêcher que les branches ne touchent les façades.

    Recépage

    Le recépage consiste à couper un arbre ou un arbuste au collet (à la base du tronc). Cette technique entraîne l’apparition de rejets (repousses). La régénération renforce la plante en cas de stress climatique ou d’attaques parasitaires. Pratiquée ponctuellement et uniquement sur des espèces dont le mode de développement l’autorise, cette coupe rase peut surprendre. Elle permet cependant un rajeunissement de la végétation.

    Abattage

    L’abattage d’arbres peut être mal perçu, mais il est parfois indispensable. L’espérance de vie d’une plante ligneuse en milieu urbain est altérée par la pollution, la pauvreté des sols, la bétonisation, les coups de pare-chocs, etc. Devenu plus fragile, l’arbre est aussi plus vulnérable aux attaques parasitaires et aux maladies qui peuvent, à terme, poser des problèmes de sécurité pour la population.

    Plantation

    La DJB procède régulièrement à de nouvelles plantations et privilégie la diversité. Les associations végétales évitent les abattages massifs en cas d’attaque parasitaire. Elles anticipent aussi le changement climatique, favorable ou défavorable, à certaines espèces. En offrant des habitats et de la nourriture variée à la faune urbaine, les nouvelles essences participent en outre à l’équilibre des écosystèmes.

    Pour plus d’informations sur la place de l’arbre en ville : la charte de l’arbre

    Les espaces verts : gestion différenciée et zéro pesticide

    Gestion différenciée

    Rennes est pionnière dans la gestion différenciée des espaces verts. Depuis 1981, les parcs et les jardins de la ville sont classés en cinq catégories :

    • jardins structurés fleuris (parc du Thabor, jardin du Palais Saint-Georges, etc.) ;
    • jardins structurés (parc de Maurepas, parc Oberthür, etc.) ;
    • jardins d’accompagnement (espaces au pied des immeubles, cours d’école, etc.) ;
    • jardins champêtres (la coulée verte de Patton, le parc du Landry, etc.) ;
    • jardins de nature (La Prévalaye, les prairies Saint-Martin, etc.).

    À chaque catégorie correspond un protocole d’entretien adapté, dont les résultats visibles oscillent entre végétation maîtrisée et végétation spontanée.

    À noter : certaines « pelouses » ne sont plus tondues régulièrement et ont un aspect champêtre. Cette démarche est volontaire : les herbes hautes préviennent le dessèchement, protègent les sols et favorisent la biodiversité. Les jardiniers interviennent néanmoins afin d’éviter les débordements qui gênent le passage ou la vue.

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    Zéro pesticide

    Depuis 2012, Rennes n’utilise plus de produits phytosanitaires pour l’entretien de ses espaces. Les services de la DJB désherbent mécaniquement ou manuellement, afin de protéger la santé des habitants ainsi que la biodiversité.

    Les espaces sablés ont été réduits dans les squares et dans les jardins en pied d’immeubles. Ils ont été remplacés par des étendues herbeuses qui, en plus d’être agréables aux usagers, ne nécessitent aucun produit chimique pour leur entretien.

    Il faudra excuser les quelques plantes adventices (mauvaises herbes) qui subsistent ici ou là et ne sont pas immédiatement enlevées. Il ne s’agit pas d’un manque d’entretien.

    Les aires de jeux : sécurité, inclusivité et végétalisation

    Les aires de jeux situées dans les parcs et jardins de Rennes sont, elles aussi, entretenues par la DJB. Elles sont occasionnellement en travaux ou déplacées. Des panneaux indiquent alors des alternatives à proximité.

    Les nouvelles aires de jeux, qu’elles soient rénovées ou créées, répondent à des objectifs de sécurité et d’attractivité, mais pas seulement.

    Elles se veulent aussi inclusives, c’est-à-dire accessibles aux enfants et à leurs accompagnants en situation de handicap ou à besoins spécifiques. L’objectif est de favoriser la mixité entre personnes valides et non valides.

    Les aires sont, par ailleurs, largement végétalisées pour apporter ombre et fraîcheur. À noter qu’elles sont construites à partir de matériaux naturels qui, par leur sobriété, s’insèrent harmonieusement dans l’environnement proche.

    Découvrez des exemples d’aires de jeux inclusives (lien externe).

    La propreté : déchets et déjections

    La direction des Jardins et de la Biodiversité (DJB) est responsable de la propreté des espaces verts de la Ville et des aires de jeux qui s’y trouvent.

    Les jardiniers ramassent les papiers sur les pelouses et les allées tous les dix jours. Les corbeilles sont vidées toutes les semaines. Les passages sont toutefois adaptés à la fréquentation des différents espaces et peuvent être plus réguliers.

    Rappelons que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas, et qu’il convient à chaque usager de ne rien laisser dans un lieu public lors de son passage.

    Certains espaces verts de la ville sont strictement interdits aux chiens quand d’autres les acceptent s’ils sont tenus en laisse. Dans tous les cas, les propriétaires de chiens sont responsables des déjections canines et doivent les ramasser sur la voie (caniveaux compris) ou dans les lieux publics. Des sacs sont mis à disposition gratuitement dans de nombreux endroits de la ville.

    Liste des endroits où trouver des sacs pour ramasser les déjections canines

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