Qualité de l’air extérieur

Dans le cadre de son Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) 2025-2030, Rennes Métropole s’est dotée d’un Plan d’action pour la qualité de l’air (PAQA), comme la réglementation l’y oblige. 

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Photo d’un espace vert, un sentier longe un cours d’eau entre les arbres. Des piétons marchent vers le premier plan.

Droits réservés : Arnaud Loubry, Rennes Ville et Métropole

Le Plan d'action pour la qualité de l'air (PAQA) définit précisément les différents polluants atmosphériques, l’état de la qualité de l’air sur notre territoire et l’exposition des habitants.

Il présente également les perspectives d’évolution à horizon 2030 et les différentes actions portées par Rennes Métropole pour lutter contre la pollution de l’air.

Qui surveille la qualité de l’air ?

En France, la surveillance de la qualité de l’air relève de la compétence de l’État, dont le ministère de la Transition écologique (lien externe) élabore les politiques de surveillance à mettre en œuvre.

Au niveau régional, les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA), missionnées par l’État, sont chargées de mesurer les polluants atmosphériques réglementés et d’établir des prévisions de la qualité de l’air. Pour le territoire de la Bretagne, dont celui de la métropole rennaise, c’est l’association Air Breizh qui en a la charge.

Toutes les données suivies par Air Breizh (indicateurs quotidiens, suivis annuels, actualités, études spécifiques, etc.) sont accessibles sur son site web. (lien externe)

La qualité de l’air à Rennes

Notre territoire respecte les seuils règlementaires en vigueur (en moyenne annuelle) pour les différents polluants règlementés, dont le dioxyde d’azote (NO2), les particules fines (PM10 et PM2,5), et l’ozone (O3), qui sont les plus suivis.

Selon l’indice Atmo (lien externe) calculé quotidiennement par Air Breizh (lien externe), la qualité de l’air est « moyenne » 82 % de l’année (donnée 2023).

Depuis une dizaine d’années, on observe une amélioration de la qualité de l’air sur le territoire de Rennes Métropole, avec la diminution globale des concentrations mesurées dans l’air, tant pour le dioxyde d’azote (NO2) que pour les particules fines (PM10 et PM2,5), comme l’indique le graphique ci-dessous. Seules les concentrations en ozone (O3) sont en augmentation notable et progressive depuis 2016. Ce constat, partagé par tous les territoires, peut notamment être mis en lien avec le réchauffement climatique.

Le graphique présente les évolutions des différents polluants dans l’air sur le territoire en dix ans. L’ensemble des polluants (4) présente des courbes en baisse.

Évolution des principaux polluants réglementés depuis 2013 (moyennes annuelles aux stations de Rennes Métropole).

Droits réservés : Source : Air Breizh - Bilan territorial de Rennes Métropole - 2023  

Les épisodes de pollution

Un épisode de pollution correspond à une période d’un ou plusieurs jours, pendant laquelle un ou plusieurs polluants dépassent les seuils réglementaires (en moyenne journalière ou horaire).

Le déclenchement d’un épisode de pollution relève de la responsabilité de la préfecture, qui s’appuie sur les prévisions d’Air Breizh. Il existe deux seuils différents (définis par le Code de l’environnement) pour déclencher la procédure d’un épisode de pollution : l’information-recommandation et l’alerte.

Selon chacun de ces seuils, différentes recommandations ou prescriptions sont faites par les services de l’État, dans le cadre d’un communiqué ou d’un arrêté préfectoral. Ceux-ci sont visibles sur le site de la préfecture d’Ille-et-Vilaine (lien externe).

Afin d’être informés directement par mail des bulletins d’alerte pollution, vous pouvez vous inscrire sur le site d’Air Breizh (lien externe).

Lors des épisodes de pollution, Rennes Métropole active le pass « Qualité de l’air » dans le réseau Star afin de favoriser les déplacements en transports en commun. Il s’agit d’un ticket à tarif préférentiel permettant l’utilisation de l’ensemble du réseau toute la journée.

À savoir !

L’exposition régulière sur le long terme à la pollution de fond, même à des niveaux de pollution modérés, est plus préjudiciable du point de vue sanitaire que les épisodes ponctuels de pollution.

La surveillance des pollens

Un pollinarium sentinelle a été aménagé par la Ville de Rennes, square Lucien-Rose (près du Thabor). Il s’agit d’un lieu qui rassemble des espèces représentatives des plantes allergisantes de la région.

L’observation quotidienne de ces espèces par les jardiniers de la Ville permet de détecter le début et la fin d’émission de chacun des pollens. Après validation par le médecin allergologue, les botanistes de l’Association des pollinariums sentinelles de France (lien externe) et Air Breizh, ces informations sont transmises en temps réel aux patients allergiques et aux professionnels de santé inscrits à la newsletter Alerte pollens. Cette information précoce permet aux personnes allergiques de commencer leur traitement avant l’apparition des premiers symptômes.

Inscrivez-vous à la newsletter d’alerte (lien externe) 

À savoir !

Afin d’informer les citoyens et professionnels de santé et de mieux anticiper les symptômes et traitements allergiques, Air Breizh diffuse quotidiennement un indice pollen sur son site (lien externe).

Les actions de Rennes Métropole contre la pollution atmosphérique

La lutte contre la pollution atmosphérique est un enjeu de santé publique. L’objectif de Rennes Métropole est de respecter les futures valeurs règlementaires de 2030 et de tendre vers les valeurs guides de l’OMS, plus contraignantes.

À travers ses différentes politiques publiques, Rennes Métropole agit pour améliorer les connaissances sur son territoire.

Depuis plusieurs années, des études ont été engagées sur les oxydes d’azote et les particules fines à proximité d’axes à fort trafic, sur les pesticides dans l’air (station de surveillance au Thabor), ou encore sur l’impact du chauffage au bois sur la qualité de l’air.

Réduire les émissions de polluants :

  • Dans le domaine des transports des personnes ou des marchandises, avec la mise en œuvre du Plan de déplacements urbains (PDU) et notamment le développement du réseau de transports en commun, du covoiturage et des mobilités douces, ainsi que la mise en place d’une zone à faibles émissions (ZFE) ;
  • Dans le domaine du logement, avec la politique d’aide à la rénovation des logements, le développement des réseaux de chaleur ou les réflexions en cours concernant le chauffage au bois ;
  • Dans le domaine agricole, le Projet alimentaire territorial (PAT) vise à sortir des pesticides de synthèse à l’horizon 2030.

Le territoire de Rennes Métropole bénéficie également d’un Plan de protection de l’atmosphère (lien externe) (PPA), porté par la préfecture.

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